26 ans ◈ Cuisinière ◈ Célibataire
Steros ◈ Survivante
Joyeuse + Altruiste + Optimiste + Amicale + Sûr d'elle
Sensible - Têtue - Distraite - Familière - Impulsive
Anecdotes
Si vous êtes allé vivre à Steros, c’est en parti à cause de toi. Mais ça t’en savais rien à l’époque. C’est à cause des multiples fois où trop curieuse tu t’éloignais de la cabane, risquant ta vie pour aller voir de jolies choses. Une fois tu t’es endormie dans l’herbe et t’es parents t’ont retrouvé sur le point de finir en dessert. ◈ Tes amis sont des fous et on pour activité principal d’essayer de vous tuer de divers manières. Mais leur préféré reste de vous faire sortir à l’extérieur des barrières, il y a un petit passage connu de vous et sans doute d’autres protecteurs, une fissure qui vous permet de passer tout juste. Vous la cachez derrière une vieille tuile rouillée. Mais la dernière fois que tu as emprunté ce passage, tu as bien faillit y passer. ◈ À la cuisine tu es très douée, on te complimente beaucoup sur tes qualités de chef. Cependant, quand tu es triste, absolument tout Steros le sait, puisqu’on le ressent dans le goût et l’odeur peut ragoutante de tes repas, que la population doit manger de toute façon. ◈ Tu n’aimes pas grandir, encore moins vieillir, devenir mature est ta grande frayeur. Pourtant du haut de tes vingt-six ans il faut bien que tu fasses quelques choses d’adultes. Ça a toujours été affreux pour toi, l’idée d’un jour avoir des problèmes d’adultes, tu préfères dormir dans les bras de ta mère. Tu le fais toujours de temps en temps. ◈ Hyperomantique, quand tu es amoureuse c’est passionnément. Quand t’es amoureuse c’est pour bien trop longtemps. L'mour chez toi, c'est une maladie, une tare trop compliquée à gérer.
Histoire
Des tout petits doigts venaient se refermer sur l’auriculaire d’une grande main usée du temps. C’était douceur contre rocaille, l’expérience ayant forgée la peau bruni à la tâche. Petite poupée de porcelaine, on te portait comme la plus précieuse des pierres qu’on avait peur de casser. Vous étiez seuls au monde, trois être de bonheur au milieu d’un sombre monde empli d’hostilité. Bien qu’habitués, et en sécurité comme vous pouviez dans votre cabane dans les arbres, naissait dans le coeur de tes parents de trouver un endroit toujours plus sûr pour préserver ta vie. Ta génitrice proposa, le corps toujours en sueur d’avoir créer la vie, de retourner à Hélion. Un froncement de sourcil de la part d’un homme à la carrure imposante, suffit à la dissuader de retourner étouffer entre les murs d’une citée faussement Oasis. Il fallait cependant trouver un endroit plus vivable, un endroit où vous ne seriez pas que trois. Pourtant, ton trio tu l’a connu longtemps, vous fasse au grand désert du monde. Ignorant les dangers dans ta naïveté enfantine.
L’aventure de votre petit cocon familial vous a conduit devant ces grandes barrières de fer, tes parents souriaient bêtement, pensant avoir trouvé l’oasis parfaite. Toi tu avais un peu peur, pinçant tes lèvres, vous étiez bien dehors non ? Tu savais que la vie n’était pas facile, mais tu veux bien rester dans cette survie qui semble bien moins inquiétante que ce nouveau monde. « je préfère la forêt » sont les quatre seuls mots que tu as réussi à articuler avant que ton père passe sa main, grande comme ta tête, sur tes cheveux pour te rassurer. Si tu n’avais pas beaucoup de stigmates de l’extérieur, c’était notamment grâce à lui et ta mère qui ont toujours été des boucliers, te faisant ignorer à quel point ce monde que tu préfère est affreusement dangereux. Alors vos pas s’emboîtent, l’un derrière l’autre comme une famille étrange de canard, vous entrez dans l’enceinte sous les regards menaçants des habitants. Cependant tu pouvais te raccrocher à certains qui acceptaient de te laisser profiter d’yeux compatissant, ramenant un semblant de confiance là où tu ne connais rien. Un jeune garçon t’adresse un sourire en plus du regard, tu lui répond par un plus radieux encore. Vous avez été jugé digne ou apte tu ne sais pas trop, de rester. Alors du haut de tes quatorze ans, il fallait que tu recommence ta vie. Ça t’effrayais profondément, mais soit. Puis il t’a aidé lui, le jeune garçon. Il t’a fait faire le tour de tout, il t’a parlé et est devenu ton ami. Tu ne savais pas trop ce que c’était cette chaleur dans ton cœur, mais tu espérais que ça passe parce que ça te faisais si mal parfois.
Affiliée aux médecins, qu’est-ce qu’ils voulaient que tu fasses en tant que médecins ? Le stresse était trop grand, tu ne pouvais pas te dire à chaque nouveau blessé ou malade, qu’une vie dépendait de toi. Tu as appris pendant trois mois comment fonctionnait le monde des rebouteurs, tu as perdu du poids au passage. Vomissant à répétition lorsqu’un blessé trop grave arrivait, tu pouvais supporter la vue du sang, mais pas autant. Tes parents s’inquiétaient beaucoup pour toi à cette période, quand eux avaient trouvé leur voie dans la construction. Un jour quelqu’un est mort, c’était pas ta faute, mais tu t’en es voulu quand même. La culpabilité t’as rongé jusqu’à ce que tes os se mangent entre eux, une main posé sur ton épaule t’as poussé à changer. Alors tu t’es pointé devant le Guide, « Par pitié, mettez moi au cuisine » on pouvait voir à tes cernes de trois kilomètres que tu ne tenais plus le coup. Tu ne pouvais même pas être assistante de médecin, c’était pas fait pour toi. Ces mots dit, tu te retrouvais à couper des légumes et à les verser dans une eau bouillante. L’odeur n’était plus celle mortifère de la maladie, mais celle d’un bouillon que tu espères beaucoup aimeront. C’était plus facile et plus joyeux la cuisine. Tu pouvais faire des bonnes choses avec pas beaucoup. Ton poids est redevenu normal, tes cernes se sont estompées, ton humeur changée.
Des boum et des cracs raisonnent dans ce qui s’apparente à une cabane. L’aura enragé fait comprendre aux intrus qu’il ne faut pas te déranger. Tu balance ce que tu peux où tu peux, si c’est sur un mur et que ça se brise c’est pour le mieux. Tu passes ta colère dans les objets fragiles ou pas qui te tombent sous la main, toute cette casse n’égalera jamais ton cœur craquelé, prêt à se briser, devenir poussière ou pire. Pourquoi s’en allait-il là-bas ? Il les déteste alors qu’est-ce qu’il veut y foutre ? Tu ne pleure pas, pas encore, tu ne sais pas vraiment que tu es triste. Pour l’instant tu lui en veux juste, tu extériorises comme tu peux. Tu te sens si seule, ça fait pourtant pas très longtemps qu’il est parti, cinq minute tout au plus. Mais t’as jamais été aussi seule. Abandonnée par l’amour et par Hylios, tu n’as qu’une rancœur puéril. Tu reverses la petite table en bois qui meublait le chaos de la pièce et tu t’arrêtes, le souffle plus court que la première fois où tu l’as embrassé. La porte cliquette, grince, puis laisse entrer un filet de lumière. Dans l’entrebâillement, tu devines ton amie, tu ne voulais pas qu’elle te voit ainsi. Tu voulais à tout pris cacher ta sensibilité, jalousant les autres si fortes de pudeur. Mais tu n’y arrivera jamais. Elle accourt vers toi, te prenant dans ses bras, fermant, cœur contre cœur, tu ne tiens plus. Une étreinte métamorphose ta colère, c’est magique cette alchimie émotionnelle. Tu viens enfouir ton visage dans son cou, laissant enfin s’échapper un sanglot, puis deux, puis tant d’autres. Tes larmes suintantes, du coin de tes yeux océans jusqu’à la commissure de tes lèvres, donnaient alors un étrange goût salé à la tristesse.
Une douleur te prends l’épaule, ça t’arrive souvent et des fois ça te tire sans manière de ton sommeil. Comme un réveille biologique, ça te fait comprendre que tu as bien assez dormi et qu’il faut aller épluchez les patates pour la soupe du soir. Tes doigts viennent alors se poser sur ta cicatrice et masser ton épaule à peine remise de l’étrange rencontre à laquelle tu dois cette vieille marque. Mais aujourd’hui tu te demande pourquoi ton coussin respire, puis tu te rappelles que ce poitrail qui te sied si bien à ta tête n’est autre que ton mouchoir. Parce que tu n’as jamais vraiment réussi à oublier ton premier amour, tu essayes d’effacer ta mémoire avec ces gens que tu appelles affectueusement et pour toi seule, les mouchoirs. C’est un nom secret que tu leurs donnes, pour te rappeler ta faiblesse ne pas savoir te soigner du chagrin autrement qu’en finissant dans le lit d’un autre pour une nuit. Il n’y en a pas beaucoup des mouchoirs, mais ils essuient pour un instant tes souvenirs. Alors même si tu trouve ce nom objectivement affreux et que tu ne fais, égoïstement, jamais attention à leurs sentiments, tu continues. Ça te fait du bien. Mais tu fais bien attention à ne pas les réveiller quand tu te lèves, certains ont des rôles qui leurs permettent de ne pas se lever aux premières lueurs. Alors c’est pattes de velours que tu t’extirpes d’entre ses bras et sans trop secouer le matelas. Tu t’habilles en silence, devenue une professionnelle dans l’art de la furtivité, tu te dis que ça pourrait servir à d’autres choses qu’à échapper à tes coups d’un soir.
L’air est frais ici, l’air est bon. Tu aimes ces temps-ci de ta vie, il ne se passe rien de particulièrement mauvais et tu souris. C’est le principal, même si ça ne dure jamais longtemps, ça reste au moins un moment. Si le bonheur était éternel ça se saurait. Alors tu te prépares au jour où il te dira au revoir, je reviens bientôt promis, mais tu vas en voir de toutes les couleurs quand je serais pas là. Tu l’attendras bien sagement, parce que le bonheur long terme c’est chiant, mais que le malheur tu n’aimes pas trop ça non plus. Puis, tiens, il fait quand même très froids ces derniers temps, c’est quoi ça ? De la neige.
Antithèse
J'ai 19 ans et je suis étudiante en arts plastiques. J'ai connu After Dawn grâce à Bazzart. Mon personnage est un Scénario créé par Hylios Samaeg. J'accepte que mon personnage soit utilisé comme scénario si je venais à être supprimé. J'accepte le règlement et consens à le respecter.
Codes à remplir pour les bottins
- Code:
-
<font class="wr-txu">Saoirse Ronan◈</font> <ton_groupe>Alyah McFarrey</ton_groupe>
- Code:
-
<font class="wr-txu">Cuisinière ◈</font> <ton_groupe>Alyah McFarrey</ton_groupe>